Pendant la dernière décennie, il y avait eu une
amélioration remarquable pour le financement de la
recherche des maladies à très forte prévalence dans les
pays en développement mais beaucoup reste cependant à
faire. Certaines des initiatives qui ont été engagées
pour résoudre ces problèmes inclus : le Projet ‘Faire
Reculer le Paludisme (FRP)’, le Fonds Mondial de Lutte
contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme, la
Fondation du Président William J. Clinton, etc. ; qui
ont connus divers niveaux de succès. L’accent et le
financement sur la recherche et les services concernant
les maladies tels que le VIH/SIDA et le paludisme qui
ont une forte prévalence dans les pays en développement,
sont néanmoins élevés. En exemple, l’ONUSIDA rapporte
qu’en 1996, il y avait environ 330 millions US$
disponibles pour l’initiative de VIH/SIDA, ceci a été
porté à 4,7 milliards US$ en 2003, bien que certains
programmes mis en œuvre ont échoué dans l’atteinte de
leurs objectifs financiers. En plus des déficits
financiers, les programmes ont été également confondus
aux nombreux problèmes relatifs au nombre limité du
personnel soignant, des infrastructures de soins de
santé avec lesquels les buts définis devraient être
atteints. La faiblesse historique des systèmes de soins
de santé dans les pays en développement a contribué à
réduire la distribution et l’utilisation des fonds.
Alors que les limites dans les pratiques cliniques et
les laboratoires ont bénéficiées d’attention
significative, l’impact limité de l’expertise en
bioéthique a été très remarquable.
Le
besoin de disposer des experts en bioéthique;
Ces dernières années, plusieurs programmes bien élaborés
ont rencontrés des difficultés concernant des problèmes
éthiques qui n’ont pas été prévus ou qui n’avaient pas
pu bénéficier des compétences et de la compréhension
nécessaires lorsqu’ils se sont survenus. Les programmes
avaient ainsi souffert aussi bien des problèmes éthiques
depuis les étapes d’élaboration et de mise en œuvre
qu’au niveau de la fourniture et de l’accès au
programme. Il est de plus en plus important qu’une
vibrante composante en bioéthique se réalise beaucoup
plus à travers les projets de recherche par la même voie
comme pour les sections d’analyse statistique les
exigent présentement. Cependant, une évaluation rapide
de l’expertise en bioéthique est nécessaire pour
atteindre à la fois les besoins présents et les besoins
à venir.
Une autre tendance émergente au niveau de la santé
globale est l’exportation des essais cliniques dans les
pays en développement. Souvent, ceux-ci impliquent un
traitement d’essai suivant les conditions qui doivent
être classées inférieur d'après la situation de santé
des pays en développement et implique également un
environnement régulateur faible ou moins efficient. Ces
pratiques ont occasionné plusieurs rapports et projets
dans les pays en développement mais le peu qui a été
entendu de la part des éthiciens des pays en
développement sont souvent négatifs et critiques.
Cependant, il y a un léger doute du fait que ces essais
continueront pour plusieurs mêmes raisons, vu que la
fabrication n’est pas très élaborée dans les pays en
développement. Il est toutefois important de mettre sur
pied un pool de bioéthiciens qui peuvent répondre
adéquatement au défi du développement des directives
éthiques, d’évaluer et de conseiller sur la mise en
œuvre de ces projets.
A
cause de la théorie de l’évolution humaine ‘‘hors de
l’Afrique’’, le continent regorge un intérêt particulier
pour les études génétiques et la création de bases de
données pour les études de l’histoire des population en
rapport avec l’association des maladies génétiques. Ceci
a encouragé maintes études épidémiologiques en génétique
sur les populations africaines, de telles études qui
soulèvent cependant des questions, particulièrement,
celles sur l’aptitude des participants à comprendre les
documents de consentement, sur la complexité des
recherches, le risque d’exploitation et la pertinence de
telles études dans les pays en développement qui payent
un lourd tribut en santé. Etant donné la promesse des
génomes et d’autres biotechnologies telles que la
pharmacogénétique et la nanotechnologie pour améliorer
la santé publique dans les pays en développement, ces
études sont prêtes à être augmentées dans l’avenir. Le
rôle des spécialistes en éducation dans le secteur
public et les bioéthiciens sera d’éclairer la population
et de réduire les conflits en matière d’éthique dans la
mise en œuvre de ces nouvelles technologies qui semblent
effrayer.
Le
besoin selon lequel les chercheurs en biomédecine
doivent bénéficier de formations en éthique ;
il est reconnu que de nombreux problèmes sociaux et de
santé et malgré la grande injection des devises de
dollars dans la recherche cependant, les programmes
devant protéger efficacement les participants de la
recherche en Afrique sont inexistants, faibles et non
fonctionnels. La majorité des publications des
recherches faites par des chercheurs biomédicaux
africains sont autofinancées et ne sont pas fréquemment
soumis aux évaluations des comités éthiques de leur
institution (observation personnelle). Ceci est
particulièrement familier parce que les protocoles ne
sont pas généralement écrits pour une double évaluation
et les retombées de la recherche sont retenues tant
qu’on le peut. La prévalence en violation des recherches
en éthique dans de telles situations est probablement
plus répandue que les 33% rapporté dans une récente
étude financée par le National Institute of Health
(NIH) où les chercheurs en dépit du potentiel de
carrière prometteuse et du risque financier, les
violations en éthique sont très courantes. Il est
suggéré que ces réguliers abus généralement routiniers
sont très nuisibles à la science sur le long terme que
les grands scandales en éthique. Le rapport conclut que
les efforts pour encourager l’intégrité au sein des
scientifiques devraient surpasser l’enseignement de la
falsification, la fabrication et le plagiat (FFP) par
des méthodes de réflexion qui doivent aboutir sur un
environnement de travail scientifique en éthique.
Le
besoin de créer un environnement éthique pour le travail
scientifique ;
la corruption, le plagiat et le manque de
responsabilisation sont désagréables pour les structures
scientifiques et d’éducation dans les pays en
développement. Les causes apparentes de ces années de
mauvaise gouvernance, de règne autoritaire, de récession
économique, de mauvaises institutions gouvernementales,
la perte des traditions dans les universités, l’histoire
et la tradition devenant secondaire à l’autorité, le
manque de transparence et la perte de l’assurance
qualité dans les systèmes entre autres. La pandémie du
VIH et les problèmes sociaux persistants produisent des
opportunités dans les pays en développement pour
certains chercheurs biomédicaux de réaliser des
recherches discutables en éthique sur des populations
incrédules. Cette forme d’exploitation des participants
à la recherche doit être particulièrement plus répandue
lorsque le chercheur est également le prestataire de
soins de santé. Les problèmes éthiques sont aussi
soulevés par la complexité croissante de certaines
recherches qui sont conduites dans les pays en
développement ; souvent des pays ont des conceptions
éthiques différentes et des traditions culturelles
différentes de celles de l’occident.
Etant donné ce contexte, une approche multi variable de
recherche de formation en éthique en Afrique de l’Ouest
est nécessaire. Ceci pourrait inclure la formation qui
conduira à la production des experts en bioéthique, la
formation des membres des comités éthique des
institutions (IRB) et le renforcement des IRB, la
formation des chercheurs biomédicaux dans une conduite
éthique de recherche et la création d’un environnement
adéquat de travail en éthique pour les scientifiques
ainsi qu’une entière augmentation de la prise de
conscience de la bioéthique par la population.